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Francis Picabia

(1879 - 1953)
Nationalité : française
Sa mère, Marie Davanne, meurt en 1886. Il fait ses études chez les marianistes au collège Stanislas, puis au lycée Monge, à Paris.
En 1897, il part avec son premier amour, Ermine Orliac, de six ans son ainée, qui l'incite à peindre des paysages et ambitionne de le voir « conquérir Paris ». À sa majorité, il prend possession de l'héritage maternel qui lui assure de confortables revenus. Ils vivent à Montmartre mais se rendent souvent non loin de Moret-sur-Loing (cher à Alfred Sisley), à Martigues ou à Saint-Tropez. La même année, il se lie d'amitié avec un fils de Pissaro. Il commence à exposer au Salon des artistes français mais ses paysages, souvent sombres, ne relèvent pas encore de l’impressionnisme.
En 1904 qu'il se tourne vers l’impressionnisme. Ce sera le début d'une période féconde ; les centaines de toiles qu'il peint alors sont propres à séduire le public. Sa première exposition personnelle (61 tableaux) organisée en 1905 à Paris à la galerie Haussmann, chez Danthon, est un triomphe. La suivante se tient à la Kaspar Kunstsalon de Berlin. Il montrera ensuite ses œuvres à nouveau chez Danthon en 1907 (76 œuvres), puis à Londres, Munich, Barcelone.
De 1905 à 1908, Picabia séjourne deux fois à Martigues et réalise de nombreux paysages de style impressionniste de la ville et de ses canaux.
Les tableaux exposés, étrangers aux nouvelles recherches plastiques, relèveraient de l'imitation du « pur luminisme impressionniste »[réf. nécessaire] (Bords du Loing, 1905, Philadelphie, Museum of Art). Son ami Marcel Duchamp le présentera en 1950 comme « un jeune épigone d'un mouvement déjà vieux ».
À cette époque, Picabia s'essaie au pointillisme10, peint de manière très colorée à la manière des Fauves et fait ses premières incursions dans le domaine de l'abstraction. Ces expériences lui valent la rupture de contrat de son marchand Danthon.
Son aquarelle Caoutchouc de 1909 (Musée national d'Art moderne, Paris), qui avait été antidatée de 1907, fut considérée plusieurs années plus tard, en 1930, comme une des œuvres pionnières et fondatrices de l'art abstrait. Elle pourrait représenter des rebonds d'une balle en caoutchouc1 ou plus vraisemblablement une nature morte stylisée.
Ses nouveaux paysages sont plus épurés, essentialisés avec des aplats de couleur évoquant la peinture Nabi (Bords de la Sédelle, 1909).
En 1911, il rejoint le groupe de Puteaux qui se réunissait dans le studio du peintre Jacques Villon, frère de Marcel Duchamp, qu'il a rencontré en 1910. Il devient aussi orphiste et crée en 1912, à Puteaux, le Salon de la Section d'Or, avant de connaître un premier succès international à l'exposition de l'Armory Show de New York, en 1913.
Marqué par la Broyeuse de chocolat et le concept de ready-made de Marcel Duchamp, il confectionne, dès 1913, une série d'œuvres où il reprend l'esthétique du dessin industriel, recopiant ou simplifiant des images qu'il trouvait dans le magazine scientifique La Science et la Vie.
Mobilisé pour la guerre en 1914, Picabia réussit à obtenir une mission pour Cuba. Il descend à New York où il retrouve ses amis. Inspiré par sa passion de la mécanique automobile, Picabia crée une série de peintures et de collages à sujets mécaniques. Il détourne la figuration proprement dite des moteurs et des engrenages pour s'en servir à des fins humoristiques, symboles des penchants humains, de l'amour et de la pulsion sexuelle.
En 1975 et en 1978, Olga Picabia compléta cet ensemble par le don de lettres adressées à l'artiste.
Outre l'automobile et les jeux de hasard, il se passionne pour le cinéma et la photographie. Dans ses écrits sur le cinéma, il pressent le rôle prépondérant du cinéma américain. En 1924, il écrit le scénario du court-métrage Entr'acte, réalisé par René Clair, et destiné à être projeté à l'entracte de son ballet instantanéiste qu'il met en scène et dont il réalise les décors, Relâche (chorégraphie de Jean Börlin et musique d'Erik Satie, celui-ci y figurant d'ailleurs au tout début). Il travaille ensuite pour les Ballets suédois, de Rolf de Maré, pour lesquels il réalise de nombreux décors. Le 31 décembre de la même année, il propose une soirée unique, Ciné-Sketch, où trois scènes se déroulent en étant éclairées brièvement et en alternance.
Il s'installe à Mougins en 1925 dans le Château de Mai. Il y mène durant quelques années une vie mondaine remarquée. Il continue de peindre, notamment sa série des transparences. Il prend ses distances avec Dada. Il commence une liaison avec Olga Mohler qui entraîne la séparation avec Germaine Everling en 1933, année où Picabia est fait chevalier de la Légion d'honneur.
En 1940, conviés sans doute par leur ami Robert Dumas — haut personnage des casinos, qui sera préfet du Lot de la Résistance, dit « le préfet des bois » —, qu'ils ont connu à Monte-Carlo, Francis Picabia et Olga Mohler se réfugient chez les Dumas, à Calamane, dans le Lot. Ils s'y marient le 14 juin. Mme Dumas est leur témoin. Ils reviendront plus tard à Golfe Juan. Ils s'installent ensuite à Tourrettes-sur-Loup, puis à Felletin, dans la Creuse. Il continue de peindre des tableaux réalistes, souvent repris de photographies.
Après 1945, il regagne Paris, renoue avec l'abstraction et publie des écrits poétiques. Son indifférence provocante autant envers la Résistance que la collaboration lui vaut des ennuis à la fin de la guerre.
À la fin de l'année 1951, Picabia souffre d'une athérosclérose paralysante qui l'empêche de peindre et meurt deux ans plus tard. Il est inhumé dans la chapelle Davanne, au cimetière de Montmartre.
Olga Picabia est décédée en 2002 à 97 ans.
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