
Le Pont de l'Europe (esquisse)
Nous vous proposons d'obtenir une reproduction de l'œuvre
"Le Pont de l'Europe (esquisse)"
de
Gustave Caillebotte.
Adressez-nous une
DEMANDE DE DEVIS
avec les dimensions souhaitées de votre copie.
Gustave Caillebotte

(1848 - 1894)
Nationalité : Francaise
Gustave Caillebotte est né le au 160 rue du Faubourg-Saint-Denis à Paris. Il est issu du troisième mariage de son père Martial Caillebotte (-), deux fois veuf, avec Céleste Daufresne (-), fille d'un avocat de Lisieux et petite-fille de notaire.
Deux autres enfants naissent : René (1851-1876), et Martial en 1853. Né d’un précédent mariage, leur demi-frère Alfred Caillebotte (1834-1896) est ordonné prêtre en 1858. La famille Caillebotte, originaire de la Manche puis installée à Domfront, fait commerce de drap depuis le xviiie siècle. Grâce à Martial Caillebotte, établi à Paris au début des années 1830, elle fait fortune dans la vente de draps aux armées de Napoléon III. La boutique nommée Le Lit militaire était située au 152 de la rue du Faubourg-Saint-Denis.
En 1857, Gustave Caillebotte entre au lycée Louis-le-Grand de Vanves. Il obtient en , le « diplôme de bachelier en droit ». Après obtention de sa licence en droit le , Caillebotte est mobilisé vingt jours plus tard dans la garde nationale mobile de la Seine et participe à la défense de Paris pendant la guerre franco-prussienne. Son livret militaire précise qu'il mesure 1,67 mètre. Il est démobilisé le . Cette guerre a permis au père de Caillebotte d'augmenter considérablement sa fortune en tant que principal fournisseur de couvertures de l'armée français4.
La même année 1871, il entre dans l'atelier du peintre académique réputé Léon Bonnat, où il fait la connaissance de Jean Béraud, pour préparer les concours des beaux-arts. En 1872, il effectue un voyage à Naples et y retournera en 1875 chez son ami le peintre Giuseppe De Nittis. Ce dernier l'avait introduit auprès d'Edgar Degas. En , Caillebotte est reçu quarante-sixième au concours des beaux-arts, mais il n'y restera qu'un an. C'est à cette époque qu'il fait la connaissance de Marcellin Desboutin, d'Henri Rouart et de Claude Monet, qui habite alors à Argenteuil.
La mort de son père, le , laisse deux millions de francs en héritage à partager entre sa veuve, en troisièmes noces, et ses quatre enfants. Martial Caillebotte lègue en plus plusieurs immeubles de rapport à Paris, des fermes, des obligations et surtout des titres de rente sur l'État.
Son demi-frère, l'abbé Caillebotte (1834-1896, curé de la nouvelle église Saint-Georges de la Villette, puis de Notre-Dame-de-Lorette) avec cinquante mille livres de rentes, est considéré comme « le curé le plus riche de Paris, ce qui lui perm[e]t d’en être aussi le plus généreux », en construction et entretien d'œuvres et d'édifices.
Jean Baptiste Mathieu Daurelle (1839-1893), gardien et intendant de la propriété, a reçu en cadeau le tableau Le Parc de la propriété probablement par l'artiste lui-même. Caillebotte s'y est représenté avec un chapeau de paille. La jeune fille Zoë Caillebotte, née en 1868 est la fille cadette de l'oncle Charles, et fut un sujet de prédilection pour l'artiste entre 1877 et 1878. On la retrouve dans Les Orangers. Il réalisa également un portrait de Camille Daurelle dans le Parc conservé au Musée d'Orsay.
L'héritage considérable permet à Gustave Caillebotte de vivre à l'abri de toute contingence matérielle et de se consacrer pleinement à ses nombreuses passions, notamment la peinture.
En , son tableau Les Raboteurs de parquet est présenté au Salon. Contrairement à Courbet ou Millet, Caillebotte, bourgeois aisé, n'introduit aucun discours social, moralisateur ou politique dans son œuvre. L'étude documentaire (gestes, outils, accessoires) le place parmi les réalistes les plus chevronnés. Malgré sa formation académique, loin de s'enfermer dans ce type d'exercice, il en exploite la rigueur afin d'explorer l'univers contemporain de manière inédite. Pourtant, la formation de Caillebotte semble si courte au critique Émile Porcheron qu’il l’accuse de « martyriser la perspective »
Présenté au Salon de 1875, le tableau est refusé par le Jury, le sujet heurtant par son extrême quotidien — c'est aujourd'hui l'une de ses œuvres les plus célèbres présentées au musée d'Orsay. Éric Darragon note que « cet échec a dû heurter les convictions de l'artiste et le confirmer dans une opinion déjà acquise à la cause d'un réalisme indépendant. Il va devenir un intransigeant lui aussi et ne reviendra plus devant les jurés ».
Marqué par le refus du Salon de 1875, il passe l'automne à Naples chez Giuseppe et Léontine De Nittis où les deux amis, malgré le mauvais temps, peignent sur le motif.
Ce serait cet échec face au jury du Salon qui l'aurait poussé à exposer aux côtés des impressionnistes.
Il présentera des toiles à la Deuxième exposition des impressionnistes en 1876, chez Durand-Ruel, alors qu'il n'a que vingt-sept ans : Les Raboteurs de parquet (les deux versions) ; Jeune homme jouant du piano (Martial Caillebotte); Jeune homme à la fenêtre ; Le Déjeuner; Jardin (deux tableaux) et Après déjeuner.
Cette exposition a incité le critique et romancier Edmond Duranty à écrire son essai historique, La nouvelle peinture, qui préconisait fortement la représentation réaliste de la vie urbaine moderne. Bien qu'il ne nomme aucun artiste, il est clair que le travail de Caillebotte était parmi ses principaux modèles.
Il rend possible la troisième exposition impressionniste en 1877 grâce à une coordination, un financement et une publicité minutieuse de l'événement. Il y présente des grandes toiles urbaines comme Rue de Paris, temps de pluie (Chicago, The Art Institute), Le Pont de l'Europe (Genève, Association des Amis du Petit Palais) ou Les Peintres en bâtiment (coll. part.). Anne-Birgitte Fonsmark écrit : « Parmi les impressionnistes, Caillebotte va devenir l'interprète le plus intransigeant de la ville transformée. Il va jusqu'au bout de son choix, laissant sans hésiter son regard se porter vers le lointain point de fuite de l'impitoyable boulevards incisés » (Gustave Caillebotte, cat. exh., Kunsthalle Bremen, 2008, pp. 12-13).
Selon l'artiste Eugène Murer, qui le rencontra en mars 1878, Caillebotte était « tout enflammé à l'idée d'une nouvelle exposition car sa visite à l'Exposition universelle l'avait convaincu que la nôtre ne pouvait que profiter de la comparaison » (cité in M. Marrinan, Gustave Caillebotte : Peindre le Paris du naturalisme, 1872-1887, Los Angeles, 2016, p. 179). Cependant, malgré son enthousiasme et ses efforts pour monter un spectacle parallèlement à l'Exposition universelle, les contraintes de temps et la réalité de la politique collégiale ont inévitablement retardé la grande vision de l'artiste. La quatrième exposition impressionniste a finalement été reportée à l'année suivante, laissant plus de temps aux artistes participants - dont Degas, en tant qu'artiste le plus ancien et le plus vénéré du groupe - pour créer et contribuer de nouvelles œuvres.
En 1879, il présente à la quatrième exposition impressionniste plus de vingt-cinq œuvres. Cet envoi massif donne la mesure de son enthousiasme. Ses vues de toits, au contraire des scènes de canotiers et des portraits exposés également en 1879, suscitent alors peu de commentaires. Elles constituent pourtant un maillon important dans la série des représentations urbaines pour lesquelles il est tant apprécié de nos jours. Il expose huit portraits dont Autoportrait au chevalet (coll. part.).
La Leçon de piano, devait revêtir une importance particulière pour Monet, qui l’a reçue en cadeau et l’a conservée près de lui toute sa vie. On peut y voir également Les Orangers, dont même les aspects impressionnistes ne rendent pas compte de l'esthétique inspirée par la photographie, les estampes japonaises et les boulevards nouvellement construits du baron Haussmann. On peut y voir le frère de Caillebotte, Martial, et leur jeune cousine Zoé, tous deux élégamment vêtus, se détendre dans le jardin de la villa familiale à Yerres.
Non seulement il expose avec les impressionnistes, encore en 1880 et 1882, mais il achète certaines de leurs toiles et continue à financer et organiser des expositions.
Il habite avec son frère Martial Caillebotte d'abord l'hôtel particulier familial, à l’angle de la rue de Miromesnil et de la rue de Lisbonne, construit par leur père en 1866, puis un appartement au 31 boulevard Haussmann, derrière l'Opéra, de 1878 à 1887. Les deux frères partagent les mêmes passions (jardinage et horticulture, philatélie ou yachting) et le même cercle d'amis jusqu'en 1887, année du mariage de Martial.
Le décès inattendu de son frère René, à l'automne, conduit Caillebotte, déjà persuadé, comme le note Marie-Josèphe de Balanda, qu'« on meurt jeune dans notre famille », à rédiger son premier testament, chez maître Albert Courtier, notaire à Meaux, le .
À l'automne 1878, la mère de Gustave Caillebotte meurt. La propriété familiale d'Yerres est vendue en . Les frères Caillebotte s'installent boulevard Haussmann et achètent, en mai 1881, une propriété au Petit Gennevilliers où ils font construire juste au bord de la Seine une maison en meulière de deux étages, puis une petite maison à un étage avec un atelier pour Gustave, un hangar à bateaux et une longue serre (en 1888). En 1881, Gustave Caillebotte renonce à exposer à la sixième exposition impressionniste, celle-ci ayant invité des peintres trop éloignés de l'esprit des débuts selon lui.
Il fait le portrait de sa compagne Anne-Marie Hagen en 1879. Elle apparaît précédemment dans plusieurs de ses tableaux, notamment dans Le Pont de l'Europe en 1876 (Musée du Petit Palais, Genève). C'est le modèle du Nu sur un canapé dans lequel Caillebotte a défié les normes de goût et de morale en vigueur, qui n'acceptaient dans les peintures que la tradition académique des nus idéalisés. En raison de son effronterie, ce tableau n'a été ni exposé ni vendu du vivant de Caillebotte. Le statut d'Anne-Marie Hagen est ambigu car la famille de Caillebotte désapprouve qu'il ait une maîtresse. En apprenant son existence, sa belle-sœur refusa de voir le couple. Néanmoins, Anne-Marie a peuplé les toiles de Caillebotte au cours de leur relation de près de dix ans. Son dernier portrait connu La Femme à la rose en 1884, la montre plus âgée sur un fond uni.
En 1882, il partage son atelier avec Claude Monet.
Il passe d'habitude ses étés sur la côte normande, où il s'adonne au nautisme, mais aussi à la peinture, comme en 1884 à Trouville-sur-Mer d'où il écrit à Monet: « Je me suis mis aux marines et j'ai l'espoir que cela marchera. » En septembre-, il voyage avec son frère en Italie.
À partir de 1886, Gustave Caillebotte peint de moins en moins. Il s'adonne à ses passions que sont le bateau et le jardinage notamment à partir de 1887, date à laquelle son frère Martial se marie avec Marie Minoret. La même année, la petite Zoé, représentée dans Le Parc de la propriété d'Yerres et qui fut longtemps son modèle à cette époque, se marie le 17 juin 1887 à Bayeux. Il est son témoin et lui offre comme présent le tableau peint en 1877 : Portraits à la campagne.
Quant à lui, il quitte donc l'appartement qu'il occupait avec Martial et s'installe définitivement, en 1888, dans la propriété achetée au Petit Gennevilliers. Il rachète la part de son frère, agrandit son terrain en faisant l'acquisition des parcelles voisines et peint les alentours du Petit Gennevilliers. Il garde toutefois un pied-à-terre à Paris au 29 boulevard de Rochechouart. Il s'installe définitivement au Petit-Gennevilliers avec sa deuxième compagne, Charlotte Berthier, à laquelle il lèguera la propriété par avenant à son testament en 1889. Il s'agit de la jeune femme peinte par Renoir en 1883 (National Gallery of Art, Washington).
Le s'ouvre à Bruxelles la Ve exposition d'art fondée par le groupe des XX ; Gustave Caillebotte y est invité avec Armand Guillaumin3.
Il se consacre ensuite presque exclusivement à l'horticulture (en plus des régates d'été), prétexte à des recherches picturales d'une grande luminosité et passion qui fait l'objet d'une abondante correspondance avec Monet et à des visites réciproques de leurs jardins. Caillebotte agit d'ailleurs comme témoin aux mariages civil et religieux de ce dernier avec Alice Raingo, en , et offre en cadeau de noces aux mariés Les Chrysanthèmes blancs et jaunes, jardin du Petit Gennevilliers, qui rejoint La Leçon de piano (musée Marmottan Monet) et une étude sur Rue de Paris, temps de pluie qu'il possédait déjà. Caillebotte peint les fleurs de son jardin et les paysages de Gennevilliers.
Pierre-Auguste Renoir fait partie des visiteurs réguliers au Petit-Gennevilliers. Calilebotte converse longuement avec lui sur l'art, la politique, la littérature et la philosophie.
Le , le peintre, frappé par une congestion cérébrale, meurt alors qu'il travaillait dans son jardin à un paysage. Il avait quarante-cinq ans. Ses funérailles sont célébrées le en l'église Notre-Dame-de-Lorette. Il y a tant de monde dans cette église pourtant grande que certains des amis du peintre doivent suivre la cérémonie sous le porche de l'église. Le peintre est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (70e division), non loin de Delacroix, dans la chapelle funéraire familiale. La perte de Caillebotte affecta beaucoup les impressionnistes, qui perdirent à la fois un protecteur et un compagnon. Pissarro écrivit à son fils Lucien : « Nous venons de perdre un ami sincère et dévoué... En voilà un que nous pouvons pleurer, il a été bon et généreux et, ce qui ne gâte rien, un peintre de talent ».
La maison et le parc qu'il possédait à Yerres, en bordure de la rivière homonyme, sont aujourd'hui propriété communale, et le parc est ouvert au public. C'est là qu'il a peint plus du tiers de son œuvre, entre autres certaines scènes de périssoires.
Le talent de Caillebotte fut longtemps méconnu — sauf aux États-Unis —, au profit de son rôle de « mécène éclairé ». Le peintre fut redécouvert dans les années 1970 à l'initiative des collectionneurs américains et reconnu par le grand public francophone à partir des années 1990. Les rétrospectives de ses œuvres sont désormais fréquentes. Certains de ses tableaux se trouvent maintenant au musée d'Orsay, à Paris comme sa Partie de bateau.
Source Wikipédia
Le Pont de l'Europe (esquisse)
Artiste :
Technique :
Format :
Mouvement :
Nous réalisons les œuvres à la main sur de vraies toîles et sur demande.
Demandez un devis pour cette œuvre, c'est simple et rapide !
Du même artiste
Depuis 2000, nous réalisons avec soin les reproductions des plus célèbres tableaux des Grands Maîtres
Nos artistes peuvent ajouter des personnages ou autres éléments de votre choix pour rendre chaque toile encore plus personnelle
Demandez un devis pour toute reproduction d'une œuvre, même non répertoriée dans notre collection